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  • : INFIRMIERE EN ENTREPRISE
  • : partager mon quotidien d'infirmière en entreprise avec ses aléas, ses tracas. Les petits et les grands bonheurs, bref, une vie d'infirmière quoi !
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Je cherche un poste d'infirmiere santé au travail sur Dijon !

8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 11:23

ide2

 

On est bien à sa place, mais voilà, monsieur décide que le travail est ailleurs, donc il faut partir !

Pas si simple que ça, hein ? On sait bien que c'est le travail qui décide, mais Dijon étant une belle ville dans une belle région, il doit y avoir pire.

Donc il me faut trouver un nouveau poste en santé au travail, alors si vous entendez parler de quelque chose, n'hésitez pas, contactez-moi !

 

 

INFIRMIERE SANTE AU TRAVAIL

Parcours professionnel

 

 

Mes formations

 

2008 :  Formation monitrice PRAP (Prévention des Risques liés à l’Activité Physique en industrie, anciennement «gestes et postures »).

2001 :  Formation monitrice SST (secourisme du travail).

1989 :  Diplôme d’état infirmière.

1986 :  Baccalauréat G2 (Comptabilité).

1983 :  BAFA (Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur de centre de vacances et de loisirs).

 

Mes expériences

 

Mars 2007 à ce jour : infirmière en entreprise

                       

Médical :Assurer le suivi médical du personnel en collaboration avec le médecin du travail.

Gérer les urgences et les soins au quotidien.

 

Prévention : Etudier les postes de travail, contribuer aux cotations ergonomiques avec l’ergonome.

Former et recycler le personnel au secourisme du travail

Former le personnel aux risques liés à la manutention et enseigner les bonnes postures.

Animer des campagnes d’information sur la santé au quotidien aux salariés par des campagnes ponctuelles dans les ateliers (diabète, accidents domestiques, HTA).

 

2003-2007 : infirmière en entreprise 

             

Suivi des visites médicales, gestion des accidents de travail.

Formation et recyclage des  secouristes.

Formations spécifiques aux risques : soudure, produits chimiques.

Animations santé et risques au quotidien (incendie, la vision, les vaccinations)

Collaboration à l’accueil des nouveaux arrivants.

Etude des postes de travail en collaboration avec l’animateur sécurité.

Etude et suivi de nouveaux équipements de protection individuelle et collective.

Collaboration à la formation des guides d’évacuation en cas d’incendie.

Collaboration à l’étude des accidents : méthode arbre des causes.

 

Autres acquisitions   Pratique courante de l’informatique (tableur, traitement de textes…)

 

Si avec tout ça je ne trouve pas quelque chose de bien...

ide1

 

 

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5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 15:47

sérénité

 

 

 

 

Après un peu moins de 20 ans de carrière au service de la santé au travail, je pense qu'il est temps pour moi de suivre une nouvelle formation, car les urgences à gérer changent !

 

J'arrive comme tous les matins, un petit sourire aux lèvres, car ce matin, il y a un petit rayon de soleil, rien d'extraordinaire me direz vous, mais si ! On est en juillet, avouez que ça vaut le coup d'être relevé non ?

Bref, j'arrive donc, et je n'ai pas encore fini d'ouvrir la porte de l'infirmerie, que le téléphone sonne déjà. Mon demi-sourire s'efface : ça sent pas bon...Bingo, la journée va être d'enfer...

"...Allo...il y a Sami ...qui menace de se suicider, à son poste, il en a marre...j'arrive avec lui..."

 

On entend plein de choses à la télé, les suicides sur les lieux de travail, c'est dur, mais comme toujours, tant qu’on n’est pas touché l'impact n'est pas le même.

 

Sami arrive donc avec son responsable, et évidemment il ne va pas bien, mais il est calme plutôt abattu, c'est déjà pas mal.

Je me retrouve avec lui, seule, nous nous connaissons bien, c'est un jeune, paumé car il n'a pas encore trouvé à 30 ans, sa place dans la société et surtout pas au travail.

Sa tête est vide, asphyxiée par l'alcool et les drogues qu'il prend pour oublier qu'il n'a encore aucun beau souvenir, il me raconte que sa vie personnelle est un désert où aucune fille n'a envie de s'y brûler.

Pendant 1 heure, il me raconte sa vie comme quelqu'un qui fait les cent pas dans une impasse : il ressasse ses pensées à en devenir cinglé.

 

Je l'écoute, et je réfléchis, le travail a certainement déclenché cette crise, mais le mal-être vient de plus loin, l'ambiance du travail a peut-être contribuée à l'exacerber, mais en tout cas le résultat est là.

Il me faut prendre une décision car il n'est pas en état de faire quoi que ce soit, on ne parle pas de travail, il est en train de faire une fixation.

Je lui propose d'aller consulter un psychiatre très rapidement c'est à dire tout de suite, il refuse.

Appeler ses parents ? Non, il refuse.

Appeler les pompiers pour aller aux urgences ? Non, il refuse.

 

Et bien, on peut le dire, je suis seule sans médecin du travail, et je suis dans la M.......

Je discute, il discute, je discute, il discute...

Il accepte enfin de voir un psychiatre, seule solution passer par les urgences, et oui, on n’est pas à Paris !

Mais comment l'emmener ? Seule solution l'emmener avec une voiture de service, avec l'accord de la société bien sur.

Il est ok, on y va.

Sur place, une infirmière psy l'attend (j'avais téléphoné pour prévenir), après un entretien, elle attend l'arrivée du psychiatre demandé en urgence.

Sami se confie bien et se sent en confiance avec cette équipe, je souffle un peu, d'autant plus, que n'ayant plus l'habitude du milieu hospitalier et encore moins des urgences, j'ai l'impression d'étouffer un peu.

 

Ca ne va pas durer, le salarié veut fumer une cigarette, je tiens à l'accompagner, je fais bien, il avait appelé un dealer du coin qui l'attendait...J'avais l'impression d'être la mère de Sami : je te l'ai incendié comme je l'aurais fait pour mon fils.

Le dealer est parti sans problème, le salarié est rentré, mon cœur cognait dur.

 

Je voudrais partir, le laisser aux urgences, mais non, tant qu'il ne sera pas hospitalisé, je ne serai pas tranquille.

 

Le psychiatre arrive, discute, il veut une hospitalisation en milieu fermé, c'est à dire, sans le consentement du malade qui sera sans contact avec le monde extérieur même sa famille pendant un temps donné.

Mais il faut qu'un tiers signe cette demande, et la famille n'est pas joignable, puisqu'il ne veut pas donner de téléphone !

Et une fois de plus, je me sens seule, car la signature ne peut être faite qu'à titre personnel, oui messieurs dames, je ne pas signer pour mon entreprise !

Je fais quoi ? Je sais que c'est la seule solution pour qu'il se soigne et soit pris en charge, j'appelle le médecin du travail, il me rassure, à ma place il signerait.

Il a raison, je n'ai pas le choix, s'il sort de l'hôpital, seul, tout est possible.

Et mon entreprise, elle en pense quoi ? Allô ? Service juridique ? Où êtes-vous ? Personne n'arrive à me donner une réponse claire et précise.

Je signe, le salarié m'a fait confiance, il accepte d'être hospitalisé, mais il ne sait pas encore dans quelles conditions, on le lui dira plus tard.

L'ambulance part avec ce garçon et moi je rentre, vidée, à mon bureau.

 

Le monde de la santé au travail a bien changé, les risques psychosociaux ne sont pas de vains mots, et je les affronte sans pour autant les gérer correctement avec les bons outils, la bonne formation.

 

Sami s'est fait soigné, le service médical lui a dit que j'avais signé son "internement", il m'a remercié, mais il ne reviendra pas travailler.

 

Le monde du travail est-il toujours la cause des tendances au suicide, ou un facteur déclencheur d'un mal plus profond ?

Difficile à démêler, mais une chose est vraie, les salariés ont de plus en plus des comportements psychologiques difficiles qu'il faut déceler et leur venir en aide dès que possible, pour éviter l'irréparable...

 

 

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 15:29

L a reprise du travail par le biais  d'un mi-temps thérapeutique, peut être un moyen essentiel du retour d’un salarié après une longue maladie, retour qu’il appréhende à juste titre.

Reprise du travail en équipe avec un traitement à horaire fixe, parfois changement de poste, changement d’équipe, de chef d’équipe….

Lorsque l’on voit revenir certains salariés, après une méchante maladie, une dépression, qu’on ne trouve pas qu’ils soient si en forme que ça, il est normal de craindre pour leur retour.

Il m’arrive de leur conseiller de voir leur médecin traitant pour un mi-temps thérapeutique, qu’ils prennent parfois pour un mi-temps tout court, mais après quelques explications, ils ont tendance à suivre mes conseils.

Le mi-temps thérapeutique peut être demandé par le médecin traitant, après 6 mois au moins d’arrêt de travail,  en liaison avec le médecin du travail, et avec l’accord obligatoire de l’entreprise.

C’est alors une bonne démarche pour retrouver un mode de vie, de travail en douceur.

 

 

C’est le médecin traitant qui prescrit la reprise dans le cadre d'un mi-temps thérapeutique, cette attestation devra être envoyée à la Sécurité Sociale car c'est cette dernière qui versera les indemnités compensatrices égales à la moitié du salaire.

Demander une visite de pré-reprise au moins 15 jours avant la reprise, permet au médecin du travail d’examiner le salarié, de donner son avis sur la reprise, le poste éventuel, et ainsi de laisser l’entreprise se préparer à ré-accueillir son salarié dans de bonnes conditions.

 


Le mi-temps thérapeutique est prescrit pour une durée de trois mois renouvelable sur avis du médecin conseil de la Sécurité Sociale et la durée totale ne peut excéder un an.

 

C'est dans ces cas-là, que l'on aime son métier...

 

 

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 11:24

C 'est bien beau de vouloir faire des animations dans les ateliers, mais parfois, il faut bien le dire, pas facile de trouver des sujets.

 

On peut chercher sur différents sites, ou revues. Aujourd'hui, je vous propose le site de ameli.fr, qui propose des offres de prévention.

L'intérêt, par rapport à d'autres sites un peu trop techniques ou trop langage médical, est qui parle du sujet très simplement et s'adresse donc à tout le monde.

Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, plus le langage est simple, explicite, et plus de personnes liront les conseils pour se tenir en bonne santé, vous m'aviez bien comprise n'est-ce pas .

 

En tout cas une piste de plus pour faire de la prévention au quotidien !

 

ameli

 

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26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 13:09

Je ne suis pas très branchée pour parler équilibre alimentaire, mais ayant besoin d'animer une formation, il a bien fallu que je m'y colle.

Il y a beaucoup de choses sur le sujet, mais pour en faire la synthèse et cela soit digeste (qu'est ce que je suis drôle !), j'ai cherché et j'ai trouvé !

Je suis allée sur le site de mon métier ma santé :

 Image10

 

Sur ce site, j'ai trouvé une animation complète sur l'alimentation, et il y a d'autres sujets, à voir.

 

Ce se sont des images basiques qui ont le mérite d'être claires et très explicatives.

 

Image6

 

Elles sont également animées avec une voix off pour certaines, et avec des exercices interactifs :

Image5

 

 Avec des messages adaptés à la formation de salariés travaillant en équipes :

 

Image3Image2

 

Et utiles à toutes et tous dans leur quotidien familial :

Image7

 

 Le but de la formation étant de :

Image1

 

Pour tous ceux qui comme moi, animent des séances de formation ou d'information à des salariés en entreprises,

je vous recommande ce site.

 

 

Image11

 

 

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22 avril 2010 4 22 /04 /avril /2010 21:47

    

Rz 85-copie-1   D'habitude je vous raconte les choses de façon légère, ou bien je vous parle de cuisine, de détente, mais non, mais là pas du tout ! 


Je vous parle sérieux, je vous parle grave, diraient certains.

 

 

Je vous parle harcèlement, ce n'est pas que j'ai spécialement envie, mais si cela peut me détendre un peu ce sera toujours ça.

 

D'avance je m'en excuse, car c'est parfaitement égoiste, mais, ce blog est aussi mon exutoire, et ce soir il est de mise.

 

Des personnes qui viennent à l'infirmerie parce qu'elles ont un problème  avec leur hiérarchie, j'en ai vu passer, j'essaye d'avoir toujours de l'empathie, ce n'est pas pour cela que j'abonde toujours dans leur sens.

J'évite plutôt de prendre partie, mon rôle est avant tout que la personne en colère ou en pleurs, se sente mieux et que tous les antagonistes trouvent un terrain d'entente, bref une de mes fonctions.

 

Mais là...c'est moi qui trinque, pas avec ma hiérarchie, mais avec une collègue, même pas une infirmière puisque je travaille en solo, mais une collègue avec laquelle je suis amenée à mener des actions.

 

En fait, à 43 ans, après 20 ans de carrière, je sais, ça fait vieux machin, je dois faire face à une femme sournoise, qui a décidé de se mettre au premier plan, en marchant sur les pieds de tous ceux qu'elle trouve, et les miens sont grands !

Qui n'hésite pas à faire des crasses, d'un niveau bas, si bas, que, si ce n'était pas répétitif, en serait risible, dans une cour de collège.

 

Je ne vous raconterai pas les détails de mes petites misères, mais lorsque l'on parle de harcèlement moral, moi qui en subit un des plus modestes, je m'aperçois, qu'il faut le vivre pour comprendre le jeu déstabilisant au possible qui s'engage même chez les plus stables, comme je pensais l'être.

 

Je ne sais pas jusqu'où ira cette histoire, car je ne suis pas la seule concernée, mais le travail qui pour moi était source d'équilibre, me parait parfois une potion au goût amer, qui n'a rien de médical.

A suivre...

104

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22 avril 2010 4 22 /04 /avril /2010 21:43

Je me demandais quand aurais-je une anecdote amusante à raconter.

Je trouvais

que le travail était un peu monotone, voire  pénible, ces jours-ci, mais aujourd'hui, tout est balayé par un superbe strip noir en dentelle.

De la dentelle mesdames, mais attention, pas n'importe quoi, Aubade n'aurait pas rougi de ce petit bout de tissu noir et si seyant !!!

 

Mais qu'est ce qu'elle raconte cette infirmière ?

 

Je vous explique tout :

Ce matin, je suis prévenue, qu'un blessé va arriver à l'infirmerie, je vous rappelle que je travaille dans l'industrie, donc en santé au travail, bref.

Un jeune homme intérimaire, jamais vu, arrive. Beau garçon, soit, mais le but de la manoeuvre était avant tout de le soigner, parce qu'à la vue de son teint palôt, pas la peine d'être infirmière pour voir qu'il ne se sentait pas bien.

 

En fait, sans raconter les circonstances dans le détail, en reculant, il avait accroché, , une partie métallique saillante et abimée, qui lui avait rectifiée correctement la fesse gauche, en y laissant une empreinte, qui, à mon humble avis, laisserait une signature à vie.

Donc, je demande à cet opérateur, de baisser son pantalon pour voir les dommages, qu'il cachait d'une main ensanglantée.

Le problème était qu'il ne voulait pas, malgré ma seule présence.

Quel garçon timide, pensais-je un peu vexée, j'aurais eu 20 ans de moins, il ne se serait peut-être pas fait prier.

En attendant, v

u mon âge, j'ai plutôt joué les mamans, et à force de discussion, il a enfin baissé son pantalon............

 

Et là, mesdames, mesdemoiselles, s'il n'y avait pas eu cette blessure pas trop grave, mais blessure tout de même, je vous aurais dit qu'il avait un très beau cul, moulé dans un superbe strip en dentelle noire, qui, par je ne sais quel miracle, n'avait, à première vue, pas souffert.

 aubade

 

Je comprenais mieux la réticence du jeune homme, rassurez-vous, je l'ai vite détendu en plaisantant sur la beauté ciselée de ses dessous, qui ne serait pas dévoilée, hors des murs de l'infirmerie.

 

J'ai pu faire les soins appropriés, et je suis condannée à faire son  pansement tous les jours. J'ai hate d'être à demain pour savoir ce qu'il portera demain !

Ah ! les joies du travail

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21 avril 2010 3 21 /04 /avril /2010 08:39

Rz 85-copie-1   D'habitude je vous raconte les choses de façon légère, ou bien je vous parle de cuisine, de détente, mais non, mais là pas du tout ! 


Je vous parle sérieux, je vous parle grave, diraient certains.

 

 

Je vous parle harcèlement, ce n'est pas que j'ai spécialement envie, mais si cela peut me détendre un peu ce sera toujours ça.

 

D'avance je m'en excuse, car c'est parfaitement égoiste, mais, ce blog est aussi mon exutoire, et ce soir il est de mise.

 

Des personnes qui viennent à l'infirmerie parce qu'elles ont un problème  avec leur hiérarchie, j'en ai vu passer, j'essaye d'avoir toujours de l'empathie, ce n'est pas pour cela que j'abonde toujours dans leur sens.

J'évite plutôt de prendre partie, mon rôle est avant tout que la personne en colère ou en pleurs, se sente mieux et que tous les antagonistes trouvent un terrain d'entente, bref une de mes fonctions.

 

Mais là...c'est moi qui trinque, pas avec ma hiérarchie, mais avec une collègue, même pas une infirmière puisque je travaille en solo, mais une collègue avec laquelle je suis amenée à mener des actions.

 

En fait, à 43 ans, après 20 ans de carrière, je sais, ça fait vieux machin, je dois faire face à une femme sournoise, qui a décidé de se mettre au premier plan, en marchant sur les pieds de tous ceux qu'elle trouve, et les miens sont grands !

Qui n'hésite pas à faire des crasses, d'un niveau bas, si bas, que, si ce n'était pas répétitif, en serait risible, dans une cour de collège.

 

Je ne vous raconterai pas les détails de mes petites misères, mais lorsque l'on parle de harcèlement moral, moi qui en subit un des plus modestes, je m'aperçois, qu'il faut le vivre pour comprendre le jeu déstabilisant au possible qui s'engage même chez les plus stables, comme je pensais l'être.

 

Je ne sais pas jusqu'où ira cette histoire, car je ne suis pas la seule concernée, mais le travail qui pour moi était source d'équilibre, me parait parfois une potion au goût amer, qui n'a rien de médical.

A suivre...

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20 avril 2010 2 20 /04 /avril /2010 21:43

Je me demandais quand aurais-je une anecdote amusante à raconter.

Je trouvais

que le travail était un peu monotone, voire  pénible, ces jours-ci, mais aujourd'hui, tout est balayé par un superbe strip noir en dentelle.

De la dentelle mesdames, mais attention, pas n'importe quoi, Aubade n'aurait pas rougi de ce petit bout de tissu noir et si seyant !!!

 

Mais qu'est ce qu'elle raconte cette infirmière ?

 

Je vous explique tout :

Ce matin, je suis prévenue, qu'un blessé va arriver à l'infirmerie, je vous rappelle que je travaille dans l'industrie, donc en santé au travail, bref.

Un jeune homme intérimaire, jamais vu, arrive. Beau garçon, soit, mais le but de la manoeuvre était avant tout de le soigner, parce qu'à la vue de son teint palôt, pas la peine d'être infirmière pour voir qu'il ne se sentait pas bien.

 

En fait, sans raconter les circonstances dans le détail, en reculant, il avait accroché, , une partie métallique saillante et abimée, qui lui avait rectifiée correctement la fesse gauche, en y laissant une empreinte, qui, à mon humble avis, laisserait une signature à vie.

Donc, je demande à cet opérateur, de baisser son pantalon pour voir les dommages, qu'il cachait d'une main ensanglantée.

Le problème était qu'il ne voulait pas, malgré ma seule présence.

Quel garçon timide, pensais-je un peu vexée, j'aurais eu 20 ans de moins, il ne se serait peut-être pas fait prier.

En attendant, v

u mon âge, j'ai plutôt joué les mamans, et à force de discussion, il a enfin baissé son pantalon............

 

Et là, mesdames, mesdemoiselles, s'il n'y avait pas eu cette blessure pas trop grave, mais blessure tout de même, je vous aurais dit qu'il avait un très beau cul, moulé dans un superbe strip en dentelle noire, qui, par je ne sais quel miracle, n'avait, à première vue, pas souffert.

 aubade

 

Je comprenais mieux la réticence du jeune homme, rassurez-vous, je l'ai vite détendu en plaisantant sur la beauté ciselée de ses dessous, qui ne serait pas dévoilée, hors des murs de l'infirmerie.

 

J'ai pu faire les soins appropriés, et je suis condannée à faire son  pansement tous les jours. J'ai hate d'être à demain pour savoir ce qu'il portera demain !

Ah ! les joies du travail

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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 10:40

C e pourrait être le titre d'un film , d'un livre, mais pas du tout !

L'arbre des causes est une des méthodes d'analyse des accidents principalement du travail...

 

J'en parle car je viens d'animer une journée de formation, et je trouve que la prévention passant par l'étude des accidents, l'arbre des causes est un outil très pratique et pas assez utilisé dans les petites et moyennes entreprises.

Je ne vais pas faire un cours, mais laissez-moi vous donner des arguments en faveur de cette méthode (pour laquelle je ne touche aucune commission.

 

IL Y A 1 MORT TOUTES LES 3 HEURES

 environ (calcul sur heures travaillées), toutes professions confondues.

 

Il est toujours possible et même obligatoire de procéder à l'étude des circonstances de l'accident ayant entrainé un décès ou des blessures graves, mais IL EST TROP TARD, le mal est fait. 

ADC1

 

Si l'on veut travailler sur la prévention, l'une des pistes, est l'analyse des accidents, de tous les accident même mineurs, et des presques accidents ( ex : 2 engins se sont frolés de justesse mais pas de dégats ni humains ni matériels).

Car, c'est en analysant les accidents bénins que l'on évitera les accidents graves.

         

ADC6

 

En ayant à l'esprit que :  

 

ADC3

 

ADC4

 

Une fois que les principes sont expliqués et compris, l'arbre des causes peut commencer :

ADC5

 

Voici ce que le stagiaire doit avoir compris après cette journée de formation théorique et pratique :

ADC7

 

Si ce petit résumé vous donne envie de suivre cette formation, sachez qu'il existe moultes organismes qui la propose, en particuler l'INRS et gratuitement.

Si vous voulez m'engager pour animer cette formation, n'hésitez pas , mais ce n'est pas le but de cet article !

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